UN PARTENARIAT UNIT NEUF ÉTABLISSEMENTS DANS LA LUTTE CONTRE LE DIABÈTE
Pour publication immédiate – le 31 mars 2016
TORONTO, Ontario. – Un nouveau réseau de recherche national a été lancé aujourd’hui afin de transformer la santé des gens vivant avec le diabète et ses complications. Ce réseau sera dirigé par deux des meilleurs chercheurs canadiens du domaine et regroupera des chercheurs menant des recherches de pointe en santé et dans le domaine biomédical dans neuf établissements du pays.
« Le diabète est actuellement un lourd fardeau pour notre système de santé. Un Canadien sur quatre est atteint de diabète ou de prédiabète, et le traitement de cette maladie nous coûte 16 milliards de dollars par année. D’ici 2020, nous estimons que plus de 3 millions de Canadiennes et de Canadiens seront diabétiques. Nous avons l’occasion de tirer profit des recherches exceptionnelles menées au Canada pour trouver de meilleures solutions », a expliqué le professeur Gary Lewis, directeur du Banting and Best Diabetes Centre à l’Université de Toronto et scientifique principal du Réseau universitaire de santé.
Le professeur Lewis dirigera le nouveau Réseau de la Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP) sur le diabète et ses complications avec l’aide du professeur Jean-Pierre Després, directeur de la recherche en cardiologie de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, directeur de la science et de l’innovation de l’Alliance santé Québec et professeur de kinésiologie à l’Université Laval.
Aujourd’hui, la ministre fédérale de la Santé, Jane Philpott, a annoncé le financement de cinq réseaux de la SRAP sur les maladies chroniques par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). « Ces réseaux seront à l’origine d’innovations qui amélioreront la santé des Canadiens et positionneront le Canada comme chef de file mondial de la recherche sur ces maladies chroniques », a déclaré le Dr Alain Beaudet, président des IRSC.
Chaque réseau de la SRAP recevra 12,45 millions de dollars des IRSC, un montant qui fera l’objet d’un financement de contrepartie des partenaires. Le Réseau de la SRAP sur le diabète et ses complications a comme partenaires l’Association canadienne du diabète, la FRDJ, la Fondation Michael Smith pour la recherche en santé, la Société recherche Manitoba, l’Alliance santé Québec, la Fondation de la recherche en santé du Nouveau-Brunswick, l’Institut de recherches cliniques de Montréal ainsi que des contributeurs du secteur privé, entre autres Merck Canada inc., AstraZeneca inc., Caprion Proteome inc. et WinSanTor inc. Ces partenaires fourniront un investissement sur cinq ans totalisant 19 millions de dollars additionnels au Réseau de la SRAP sur le diabète et ses complications.
« La FRDJ est fière d’être un partenaire de la SRAP, puisque nous accordons énormément de valeur au travail de collaboration des chercheurs canadiens visant à accélérer la recherche sur le diabète. Ces efforts donnent aux patients l’espoir d’un monde meilleur, un monde sans diabète de type 1. Et c’est cette recherche qui nous aidera à y parvenir plus rapidement », a expliqué Dave Prowten, président et chef de la direction de FRDJ Canada.
« Notre réseau facilitera l’établissement de liens significatifs entre les fournisseurs de soins de santé primaires, leurs patients et les spécialistes pertinents afin d’améliorer les soins de santé et d’entraîner d’importantes économies de coûts au sein du système de santé », a renchéri le Dr Després.
« Je vis avec le diabète de type 1 depuis 49 ans, et je sais d’expérience à quel point les complications du diabète sont dévastatrices; j’ai en effet perdu la vue il y a 25 ans. La semaine dernière, mon neveu de 14 ans a reçu un diagnostic de diabète de type 1. Cette maladie continue d’être dévastatrice. C’est pourquoi je me sens interpellée et j’ai envie de combattre et d’être membre de ce Réseau de la SRAP, a déclaré la défenseure des droits des patients Debbie Sissmore. Je suis enchantée de représenter les Canadiennes et Canadiens qui ont besoin d’aide pour prévenir et traiter les complications du diabète et également de militer pour eux. »
L’un des aspects sur lesquels le réseau mettra l’accent est l’impact du diabète sur les groupes vulnérables, dont la population autochtone, les immigrants, les femmes et les groupes ayant un faible statut socio-économique. « Nous savons que le diabète a un impact disproportionné sur ces groupes, mais il y a encore beaucoup de recherche à faire sur les raisons de cet état de fait et sur la manière appropriée et culturellement adéquate de fournir des traitements », a précisé le professeur Lewis.
Le réseau sera basé à Toronto au Réseau universitaire de santé et à l’Université de Toronto. Les autres organisations partenaires sont l’Université de Sherbrooke, l’Université Laval, l’Université de Montréal, l’Université de l’Alberta, l’Université de la Colombie-Britannique, l’Université du Manitoba et l’Université du Nouveau-Brunswick.
Pour en apprendre plus sur le Réseau de la SRAP sur le diabète, visitez le site Web :
Pour de plus amples renseignements :
Liam Mitchell
Directrice adjointe, communications
Faculté de médecine, Université de Toronto
Tél. : 416-978-4672
Courriel : liam.mitchell@utoronto.ca